Le premier sujet, l'étude de poste du service des affaires générales a été présenté de manière très succincte, et nous n'avons pas eu accès au dossier avant la réunion, ce qui nous a empêchés d'interroger les agents sur leur ressenti. Nous attendons donc l'envoi du dossier afin de mener notre propre enquête.
Il semble que cette étude ait été demandée par la médecine du travail, qui, suite à une visite, a constaté une inadéquation entre les postes de travail et les besoins des agents. En conséquence, les bureaux, bien que récents, seront modifiés dans les deux stations biométriques pour mieux s'adapter à leurs utilisateurs. Un problème de câbles électriques apparents inquiète le médecin du travail qui en souligne le danger.
Nous avons également soulevé la question du chauffage. On nous a répondu que la situation n'était pas si préoccupante et qu'il était difficile de chauffer le hall d'accueil.
Nous ne manquerons pas de revenir vers vous dès que les travaux auront été effectués dans les locaux.
Le deuxième sujet portait sur les aménagements et conditions de travail des agents de la future crèche Chauvet-Chanzy. Malheureusement, ce point n'a pas été approfondi, cela a été un non-sujet et la direction n'a pas pu nous fournir d'informations supplémentaires. Nous avons toutefois obtenu une visite du nouveau site en février 2025.
Nous sommes revenus sur l’incident au château. Pour rappel, il s'agissait d'une altercation entre les agents du CTM qui argumentaient de la pénibilité de leurs conditions de travail face à deux agentes du château, qui n’étaient en rien responsables du poids des vitrines ni des escaliers difficiles d'accès au château. Il a été reconnu que la demande de déménagement avait été effectuée bien en amont. Nos responsables se sont engagés à faire des devis pour l’appel à des déménageurs spécialisés, à la commande de nouvelles vitrines moins lourdes et à prévoir une formation pour le transport des œuvres d’art. Des manchettes en kevlar seront achetées pour protéger les agents des éventuels bris de verre lors des transports.
Un point a été fait sur le Duoday, une initiative visant à accueillir des personnes en situation de handicap afin de leur faire découvrir les métiers de la collectivité. La direction est particulièrement satisfaite de cette opération, qui favorise les échanges et sensibilise aux difficultés rencontrées par les personnes handicapées dans le monde du travail. Cependant, tout cela reste superficiel, car ces rencontres ne sont rarement suivies d’embauches, même si les différents interlocuteurs ont retiré des éléments positifs de cette action.
Suite à la visite de l’école des Violettes, nous avons transmis un compte-rendu concernant les points à améliorer. Nous souhaitions connaître l’avancement des travaux. Si, dans la cour, la dénivellation pour sortir des conteneurs à déchets à bien été aplatie, nous n’avons eu aucune information sur les autres points. Aucune information ne nous a été donnée sur l’achat de vaisselles pour éviter le lavage en urgence entre les deux services, ou sur le remplacement des équipements non conformes. Nous ignorons si l’espace avec le lave-vaisselle a bien été réaménagé, comme demandé, pour éviter, encore une fois, les troubles musculo-squelettiques. Le DGS s’est engagé à vérifier sur place et à nous faire retour des travaux et améliorations effectués.
Lors du F3SCT de juin dernier, nous avions alerté sur la vétusté des véhicules de la collectivité. La situation est pire que ce que nous pensions. Lors de notre demande d’achat d’un taille-haie lamier pour éviter les troubles musculo-squelettiques, nous avons appris que certains véhicules du CTM ont plus de 25 ans. À titre d’exemple, la portière d’un camion ferme mal, et les agents ont recours à du fil de fer pour éviter une ouverture malencontreuse. Les sièges de certains camions sont dans un état pitoyable et seront refaits, à la demande de la médecine du travail, par un bourrelier. En effet, il n’est plus possible de trouver des sièges d’occasion en raison de l’ancienneté des véhicules.
La validation de l’achat d’un lamier a été refusée pour le budget 2025 au motif qu’une épareuse coûteuse a été achetée. Nous avons rappelé que cet équipement coûte environ 18 000€ et qu’il devient indispensable de l’acquérir. Depuis qu’il n’est plus fait appel à un prestataire extérieur, ce sont les agents qui doivent tailler les haies avec un matériel qui n’est pas adapté. Le lamier peut-être fixé sur un tracteur existant, il peut être utilisé toute l’année. Le retour d’investissement, attendu tant humain que financier, serait largement positif très rapidement. Cet achat permettrait de limiter les traumatismes pour les agents dont deux, âgés de plus de 50 ans, souffrent déjà de troubles musculo-squelettiques. Nous demandons à la collectivité de prendre soin de ses agents. Attendre que les conditions de travail se détériorent, tout comme le reclassement, ne constitue pas une solution. La garantie maintien de salaire est certes une avancée, mais il est plus important d’anticiper et d’œuvrer pour garder des agents en bonne santé. Notre demande a été appuyée par le docteur Porcher, médecin du travail. Le DGS s’est engagé à étudier cette demande et à en faire une priorité dès que possible.
Le prochain F3SCT de la Ville aura lieu le 6 mars 2025. N’hésitez pas à nous signaler un sujet que vous souhaiteriez voir abordé.